La connerie humaine, à en pleurer
J’ai hésité à classer cet article dans les coups de gueule, mais finalement je préfère l’écrire dans l’antre du fauve, histoire que tout ce qui a trait à Griffon se trouve à la même place.
J’ai passé un week-end mémorable à Epinal pour les Imaginales (un autre article sera écrit pour vous raconter). J’en suis revenue toute guillerette, na m’attendant pas à ce que j’allais vivre en arrivant dimanche soir.
Bref, j’entre chez moi, je défais ma petite valise des étoiles plein les yeux.
Une heure après, je reçois un appel.
La personne au bout du fil (enfin, de l’autre côté des ondes), m’annonce qu’elle a retrouvé mon petit chat, qui répond bien a nom de Griffon.
Je vous laisse imaginer le bond qu’a fait mon petit cœur. J’en tremblais d’émotion.
Je fais répéter l’adresse à ce jeune homme et lui dit que j’arrive dans quelques minutes. Oui, parce que l’adresse en question est à une rue de chez moi et donc, je ne me méfiais pas. Q’avais-je à craindre de mon voisinage ?
Je prends un grand sac muni de croquettes, collier, laisse… et je pars, tremblante et décidée vers le lieu où j’espérais de belles retrouvailles.
J’arrive devant le n° en question.
Je sonne.
Je re sonne.
Les volets sont fermés. Je trouve ça bizarre vu que je viens d’avoir la personne en ligne.
Je me dis que j’ai du mal comprendre l’adresse. Alors, je sonne à d’autres portes. Rien, ce ne sont pas ces gens qui ont trouvé mon chat.
Il pleut et je reste là, ne sachant plus que faire.
Je croise des gens qui me disent qu’au numéro de porte qu’on m’avait donnait, les gens sont en vacances.
La personne m’avait téléphoné en masquant son numéro.
Et j’en arrive à la triste conclusion que l’auteur de l’appel est un plaisantain.
…
Mais comment peut-on faire des « blagues » aussi cruelles ?
Depuis hier soir, j’ai le moral à zéro.
Je suis déçue, je suis triste, je suis en colère.