Anthologie Solstice, volume 2, Crime en Imaginaire, éd Mille Saisons

La lecture de ce deuxième volume de l’anthologie Solstice présente une sélection de nouvelles très différentes les unes des autres. Chacun peut donc trouver quelques récits à son goût. Au début, j’ai crains que tous les textes soient des enquêtes policières et que cela finisse par me lasser. Mais non. Même si les enquêtes font bien acte de présence, d’autres narrations ponctuent l’ouvrage.

Enquête au château des brumes, d’Anne-Laure Daviet Un récit assez simple et amusant. Peut-être aurait-il fallu encore plus pousser du côté humoristique ? Une agréable lecture.

A flot et à sang, de Meddy Ligner Je n’ai pas vraiment accroché à cette nouvelle que j’ai trouvée gentillette. Elle m’aurait convaincue si elle avait été plus approfondie au niveau politique ou intrigue.

La vengeance du Dieu-Hêtre, de Fabien Clavel Les personnages ont du corps (^^) et l’intrigue bien trouvée. Cependant, je trouve que tout va trop vite. J’aurais aimé que l’enquête, la recherche d’indices, durent plus longtemps…

Blonde à forte capacité pulmonaire, de Elisabeth Henry Amusant clin d’œil dans le titre. Petite nouvelle sans prétention mais qui est assez drôle. Nelly, un personnage secondaire, aurait cependant méritée d’être plus développée pour trouver meilleure assise dans le récit.

Eramus Angeli, de Jessalynn J’ai trouvé cette nouvelle très bien, que ce soit au niveau du style ou du fonds qui pour le coup ne prête pas à sourire.

Fleur de peau, de Véronique Pingault Une histoire tout en tendresse et un peu triste. Agréable à lire malgré le ton un peu moralisateur. Un parfum de conte, peut-être bien…

Le rebooteux, de Jean Baret Même s’il est vrai que l’on trouve de la redondance tout au long du récit, je trouve intéressant le questionnement qui s’en suit. Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour bien gagner notre vie et être riches ? Jusqu’à bafouer ce que nous sommes au plus profond de nous ?

Du sang sur mes mains parce que je me souviens, de Benoît Giuseppin Très bonne nouvelle. Une intrigue qui ne se laisse pas percevoir si facilement et c’est tant mieux. Au moins la chute n’est pas affaiblie.

Best-seller, de Nicolas Kempf Ce que j’ai beaucoup aimé dans cette nouvelle c’est l’attitude paranoïaque du personnage principal. Finalement chacun peut se faire son idée. Etait-ce vraiment un pacte avec le diable que l’écrivain avait signé ou n’était-ce que son esprit qui s’imaginait avoir contracté avec les flammes de l’Enfer ?

Mime, de Mathieu Gaborit Nouvelle très intéressante. Et qui fait un peu froid dans le dos… Si assis à votre bureau vous sentez un petit chatouillis sur votre nuque, offrez un bouquet de fleurs à votre femme et positivez ! ^^ Mieux vaut se donner un bon coup de fouet de temps en temps que perdre le goût de tout…

Le dernier oracle, de Nicolas Delong Bien sympa ce récit au petit goût de sf. Il nous apprend ce que l’on encoure à jouer à dieu. Rien d’original, du déjà vu, mais la lecture n’en est pas pour autant gâchée.

Le syndrome de Talos, de Nicolas Cluzeau Ah ! une aventure de Deirdre, dans l’univers que je préfère de l’auteur. Je me suis bien régalée à la lecture de cette enquête bien menée. Un univers riche et un peu d’action. Bref, génial !

Le scintillement des saisons, de Olivier Gechter Un petit récit, qui vient nous expliquer agréablement le pourquoi du changement de nom de la maison d’édition.

La nostalgie des saisons passées, de Anaël Verdier Là aussi une petite histoire qui explique le changement de nom de la maison d’édition et qui fait bien comprendre qu’il ne faut jamais rien déléguer aux mécontents. Sinon, gaffe à la bourde !



Mes deux préférées : Du sang sur mes mains parce que je me souviens, Le syndrome de Talos.