Suite de mes tribulations avec le cas "B"

L'entreprise est sur répondeur tous les matins. Je sais que la secrétaire est censée reprendre le téléphone à partir de 13 heures. En début d'après-midi, j'ai donc essayé de joindre l'entreprise maintes et maintes fois.
Heureusement, après de nombreux essais, vers 15h30, j'ai enfin réussi à avoir quelqu'un dans cette fichue entreprise : la comptable.

Notre conversation téléphonique retranscrite :

Moi : "Bonjour "A", j'appelais pour savoir comment on allait faire pour mon salaire vu que tu n'as pas mon rib, il faudrait que je te l'apporte"
Elle :"Oh mais tu sais, je crois qu'"ils" ne vont pas faire comme ça. "ils" vont te donner comme ça."
Là, je la vois venir, alors j'enclenche mon mode naïf pour qu'elle crache le morceau.
Moi : "Comment ça, comme ça?"
Elle : "Eh bien...de main à la main. Ils vont te donner quelque chose".
Je me demande quand même si ce quelque chose correspond au moins au smic, jusqu'où "ils" comptent m'avoir. De toute façon smic ou pas, je ne veux pas participer à leur magouille de travail souterrain.
Moi : "..."
Elle : "de toute façon, tu es au chômage? Tu ne changes rien, tu ne déclares pas que tu as travaillé, tu touches ton chômage, ..."
Moi : "..."
De par mon silence, elle comprend que problème il y a.
Elle : "Tu as travaillé 2 jours, c'est ça?
Moi: "ah non, mercredi, jeudi, vendredi, ça fait trois jours".
Elle: "ah oui, parce que les autres elles sont venues deux jours. Toi c'est vrai ça fait trois. Ou sinon, je te déclare, je te fais ton solde de tout compte."
Les autres? Mais y en a eu combien des autres? Des non déclarées? Des virées tous les 2/3 jours?...
Moi: "Oui, je préfère, ça m'arrange."

Ouais, d'accord! Je vois le genre. "Ils" ont intérêt à me payer.
Parce que, eux, ça les arrange bien de ne pas déclarer leurs "intermittantes". Ainsi, pas de charges patronales et tout le tutti...
Mais moi! Je préfère largement être déclarée. J'en profite pour cotiser pour ma retraite, même si ce n'est que trois jours. Imaginez que tous les employeurs fassent ça, je cotise jamais, alors! De plus, pour mon chômage ça m'arrange aussi. En travaillant quelques jours dans le mois, ça repousse la durée de mes droits, entre autre. 
Alors, je ne vois pas pourquoi je serais sympa (ou co***) pour des types qui m'ont bien roulé dans la farine.
Non mais!

Prochain épisode : mercredi, après être passée les voir avec mon rib...